Le 3 juillet 2018
– la mise sous tutelle financière des collectivités et en s’exonérant de tout effort : les collectivités locales vont contribuer dans les cinq années à venir, 2018-2022, à un désendettement de la France à hauteur de 50 milliards, alors que l’État va accroître l’endettement du pays de 330 milliards d’euros. L’Etat accroit ses effectifs de 25 000 postes alors même que les collectivités les réduisent de 7000 ;
– pour la première fois en trente ans, la recentralisation d’une compétence, l’apprentissage, malgré les résultats records obtenus sur le terrain : sur les 11 derniers mois, + 5,6% d’apprentis dans les entreprises ;
– la remise en cause de ses engagements dans les contrats de plan Etat-Régions et dans le co-financement des investissements avec les départements et les communes et les intercommunalités ;
– le transfert de charges sur les départements de près de 11 milliards d’euros sur les allocations individuelles de solidarité et les mineurs non accompagnés qui relèvent de la solidarité nationale ;
– la fermeture de services publics de proximité laissant à l’abandon des pans entiers de notre territoire (quartiers politique de la ville, territoires ruraux).
– la participation équitable de l’Etat aux côtés des collectivités au redressement des comptes publics ;
– l’arrêt des mesures décidées unilatéralement par l’Etat impactant les compétences et/ou les ressources des collectivités locales ;
– le respect par l’Etat et les collectivités locales de leurs engagements contractuels et de leur signature ;
– le respect de l’autonomie des collectivités locales garantie dans la Constitution.